Daniel Cohen - L'économie au service de l'humain.
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Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire Un livre absolument nécessaire pour comprendre le nouveau monde dans lequel on vit. Yann Barthès, Quotidien Un essai phare de la rentrée. Marie-Pierre Grondahl, Le JDDL'auteur reconnu de La prospérité du vice et d'autres best-sellers décrypte avec une joyeuse férocité cette prétendue « civilisation » qui va bouleverser nos vies. L'amour ? Désormais c'est Tinder ! Le bureau ? En télétravail ! Un nouveau job ? Ce sont les algorithmes qui recrutent ! Les partis politiques ? C'est sur Twitter ! Au centre de ce nouveau monde ? Homo Numericus, un être submergé de contradictions. Il veut tout contrôler, mais il est lui-même irrationnel et impulsif, poussé à des comportements addictifs par ces mêmes algorithmes qui surveillent les moindres détails de son existence. Faut-il désespérer ? Pas nécessairement. La révolution numérique répond aux attentes d'une société qui voudrait que toute parole soit écoutée, sans vérité révélée. Trouver la voie qui permette d'accomplir cette utopie : telle est aussi l'ambition de ce livre. Économiste reconnu pour sa clarté et son talent de pédagogue en France comme à l'étranger, Daniel Cohen est membre fondateur et Président de l'École d'Économie de Paris. Il a publié de nombreux livres à succès dont Nos temps modernes et Le monde est clos et le désir infini. Aucun autre de ses confrères économistes n'a cette capacité à mobiliser les penseurs les plus pointus de toutes les sciences humaines [...] avec une pédagogoie qui force de respect. Emmanuel Lechypre, L'expressSélectionné pour le Prix Femina EssaiPrix Montaigne 2023
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Contre la solitude sociale
Daniel Cohen
- Editions De L'Aube
- Le Un En Livre
- 19 Mars 2020
- 9782815937160
: À plusieurs reprises dans Le 1, Daniel Cohen s'est prêté à l'excercice exigeant du grand entretien sur des thèmes économiques et sociaux concernant de nombreux Français. Il a ainsi répondu en profondeur à des questions autour du Smic (Peut-on vivre avec le Smic?), du chômage (La France a-t-elle choisi le chômage?), du Revenu Universel (Quels problèmes pourrait-il régler ?), ou encore de la dimension économique du mouvement des Gilets jaunes.
L'économiste analyse également le rôle toujours majeur et mal régulé de la finance, dans un entretien où il précise pourquoi les risques d'une nouvelle grande crise financière restent importants.
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La prospérité du vice ; une introduction (inquiète) à l'économie
Daniel Cohen
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 6 Avril 2011
- 9782253159650
Ce livre étonnant est un voyage, voyage à travers le temps et l'espace, voyage inquiet, hanté par une question : comment l'Occident, qui a arraché l'humanité au règne de la faim et de la misère, a-t-il pu finir sa course dans le suicide collectif des deux guerres mondiales ? Quel est le vice caché qui a anéanti l'Europe ? La question est toujours d'actualité. Le monde s'occidentalise aujourd'hui à vive allure : les tragédies européennes pourraient-elles se répéter, en Asie ou ailleurs ? La planète pourra-t-elle éviter un nouveau désastre, écologique cette fois ? Comme la crise financière l'a brutalement rappelé, une incertitude d'ordre systémique plane sur le capitalisme : sait-il où il va, où il entraîne le monde ? Alliant érudition et pédagogie, concision et sens des formules, Daniel Cohen retrace pour nous l'histoire de l'humanité. Un livre passionnant.
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Le monde est clos et le désir infini
Daniel Cohen
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 18 Janvier 2017
- 9782253132042
L'invention de l'agriculture il y a dix mille ans a engendré l'explosion démographique de la population humaine. La révolution scientifique du xviie siècle a permis le développement exponentiel du savoir humain et l'entrée dans l'ère industrielle. Nous abordons aujourd'hui un troisième moment : la société numérique. Or, paradoxalement, malgré de brillantes perspectives technologiques, ce nouvel âge ne s'accompagne d'aucune accélération de la croissance. Dès lors, comment construire un modèle économique vertueux dont la croissance ne serait pas le moteur principal ?
Daniel Cohen passe au crible le modèle économique de nos sociétés modernes et propose des pistes pour en inventer un nouveau.
Ce livre, en même temps érudit et d'une lecture abordable, est un guide essentiel pour temps troublés. Patrice Trapier, Le Journal du dimanche.
Un livre riche de références historiques et philosophiques. Gérard Moatti, Les Échos.
Prix du livre d'économie (essai) de l'Association française de science économique. -
Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux
Daniel Cohen
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 21 Août 2013
- 9782253177388
La société est de plus en plus compétitive ; l'économie guide le monde. Vers quelle destination ? Le bonheur ? Les indicateurs de satisfaction et de bien-être stagnent ou régressent, dans les entreprises comme dans les couples. L'efficacité ? Les crises financières et les risques écologiques montrent qu'elle laisse à désirer ! La liberté ? Tous ceux qui ont parié que la prospérité mènerait à la démocratie se sont trompés : ce sont les crises qui renversent les tyrans. En vérité, l'économie tend à imposer partout son propre modèle : celui où la compétition l'emporte sur la coopération ; où la richesse acquise renforce le besoin d'en accumuler davantage ; où une espèce étrange - l'Homo economicus - se hisse au-dessus des autres, propageant partout sa logique néo-darwinienne. Une réflexion sur le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés par l'auteur de La Prospérité du vice.
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"il faut dire que les temps ont changé..." ; chronique (fiévreuse) d'une mutation qui inquiète
Daniel Cohen
- Le Livre De Poche
- Documents
- 11 Septembre 2019
- 9782253257851
Chronique (fiévreuse) d'une mutation qui inquièteL'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel sont les conséquences de l'effondrement d'une civilisation : celle de la société industrielle. L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité qu'il est désormais possible de désigner par son nom : la société digitale.
Une immense frayeur traverse la société. Le travail à la chaîne d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes ? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits ? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au coeur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction ?Daniel Cohen revisite magistralement cinquante années de bouleversements du capitalisme en Occident. Christophe Alix, Libération. -
Richesse du monde, pauvretés des nations
Cohen Daniel
- Flammarion
- Champs Essais
- 10 Avril 2010
- 9782081237858
«Tout est faux ou presque des peurs qui attribuent à la «mondialisation» les crises que connaissent les pays riches. Les transformations en cours s'observent en effet dans n'importe lequel des métiers, des secteurs, qu'ils soient en contact ou pas avec l'économie mondiale.» Par ce diagnostic, l'auteur invite à réinterpréter les transformations du monde contemporain à l'aune d'une nouvelle révolution industrielle. C'est à celle-ci et aux mutations internes du capitalisme qu'il faut imputer la responsabilité du chômage et des inégalités contemporaines, et non au commerce avec les pays pauvres, aux délocalisations et à la «concurrence déloyale». Ce n'est pas la mondialisation qui est cause de la précarisation du monde du travail mais bien le contraire : notre propension à transformer la nature du travail offre à la mondialisation l'espace où se loger et les moyens de développer ses effets pervers. Un renversement de perspective qui oblige à repenser les moyens de combattre les crises.
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La mondialisation actuelle est la troisième mondialisation.
Les deux premières, la conquête de l'Amérique au XVIe siècle, puis celle des comptoirs anglais au XIXe siècle, se sont terminées en tragédie pour les populations concernées. Les ennemis de la mondialisation se recrutent aujourd'hui dans deux camps que tout oppose, mais qui se nourrissent de ce témoignage de l'histoire. Celui des " mollahs " qui résistent à " l'occidentalisation du monde ", et celui des anticapitalistes qui luttent contre l'exploitation des peuples.
Le premier groupe mène une guerre des civilisations, le second, une lutte des lasses à l'échelle planétaire. Ce livre montre que leur combat commun se trompe de cible. La véritable faille de la troisième mondialisation est ailleurs : elle fait naître des attentes auxquelles elle est incapable de répondre. La conscience planétaire est mondialisée, tandis que les forces économiques sont en retard sur celle-ci.
C'est parce qu'elle n'advient pas, et non parce qu'elle est déjà advenue, que la mondialisation aiguise les frustrations. Se méprendre sur ce point, c'est construire la critique du monde contemporain sur un formidable malentendu.
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Nos temps modernes On voyait, jadis, la télévision en famille, on la regarde aujourd'hui chacun pour soi. Le travail était standardisé, rigide, il est devenu polyvalent, flexible. Les institutions étaient paternalistes, autoritaires ; elles sont devenues permissives, voire libérales. Un sentiment d'unité habitait le monde, c'est celui d'insécurité qui domine. D'aucuns dénoncent le « capital financier », laissant intacte la question de savoir comment, pourquoi ce mauvais génie est sorti de sa bouteille. D'autres incriminent la « fin du travail », tombeau d'une civilisation capitaliste emportée par son propre producdvisme. D'autres enfin s'en remettent à une explication purement culturelle, l'âge de l'individualisme, qui expliquerait à elle seule la tentation néolibérale. Chacune de ces théories désigne un aspect du problème, mais aucune ne peut expliquer la force du renversement à l'oeuvre. Pour trouver le sens caché de notre époque, il faut rien moins que les affronter toutes. Non pas « fin du travail » mais « travail sans fin », parfois jusqu'à l'épuisement psychique. Non pas fin des valeurs, mais fin des relais (la « première chaîne », la famille...) qui les soudaient auparavant aux valeurs privées. Ère, enfin et surtout, non pas du capital financier mais du « capital humain » tout juste commencée, par quoi « nos » temps modernes peuvent trouver une signification qui les porte.