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Patrick Pierrot
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Le dictionnaire mytho-hermétique de Dom Antoine-Joseph Pernety
Joseph Castelli, Patrick Pierrot
- Editions Maconniques
- 1 Février 2006
- 9782352130604
Antoine-Joseph PERNETY, bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, né à Roanne en 1716, mort en 1801, suivit Bougainville comme aumônier, quitta ensuite son monastère et l'habit de religieux et fut quelque temps conservateur de la Bibliothèque de Berlin. De retour en France il s'occupa d'alchimie, prétendit avoir trouvé la pierre philosophale et forma à Avignon la secte des Illuminés. Nous devons à ce moine qui traversa la Révolution, outre des traductions d'ouvrage de Swedenborg, le Dictionnaire portatif de peinture, de sculpture et de gravure (paris, 1757) ; Histoire d'un voyage fait aux îles Malouines, fait en 1763-64, Paris 1770 en 2 volumes ; Dissertation sur l'Amérique et les Américains, Berlin 1770. Fondateurs des Illuminés d'Avignon, une société secrète dont le but honorable fut entres autres de rapprocher par un intérêt commun les honnêtes hommes, à la recherche de la vérité et à la pratique de la vertu. Les Éditions Maçonniques nous livrent ici à prix modeste les véritables trésors de Dom PERNETY.
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Les fables égyptiennes et grecques Tome 1 et 2
Joseph Castelli, Patrick Pierrot
- Editions Maconniques
- 1 Décembre 2007
- 9782352130611
Antoine-Joseph PERNETY, bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, né à Roanne en 1716, mort en 1801, suivit Bougainville comme aumônier, quitta ensuite son monastère et l'habit de religieux et fut quelque temps conservateur de la Bibliothèque de Berlin. De retour en France il s'occupa d'alchimie, prétendit avoir trouvé la pierre philosophale et forma à Avignon la secte des Illuminés. Nous devons à ce moine qui traversa la Révolution, outre des traductions d'ouvrage de Swedenborg, le Dictionnaire portatif de peinture, de sculpture et de gravure (paris, 1757) ; Histoire d'un voyage fait aux îles Malouines, fait en 1763-64, Paris 1770 en 2 volumes ; Dissertation sur l'Amérique et les Américains, Berlin 1770. Fondateurs des Illuminés d'Avignon, une société secrète dont le but honorable fut entres autres de rapprocher par un intérêt commun les honnêtes hommes, à la recherche de la vérité et à la pratique de la vertu. Les Éditions Maçonniques nous livrent ici à prix modeste les véritables trésors de Dom PERNETY.
Une trilogie, dont l'origine de ce terme d'antiquité est grecque, est le nom donné à l'ensemble des deux tomes dont se composaient les poèmes dramatiques présentés au concours lors des jeux solennels. Ici, ce sont deux ouvrages mis ensemble, rassemblant l'oeuvre d'un saint homme que nous propose Joseph CASTELLI et Patrick PIERROT, Joseph signifie en hébreu « dieu juge ».
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La pyrotechnie de Starkey, ou l'art de volatiliser les Alcalis, selon les préceptes de Van Helmont
Patrick Pierrot, Joseph Castelli, Jean Le pelletier
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170074
George Starkey , Docteur en Médecine à Londres, peu satisfait de la Méthode Galénique qu'il avait étudiée à fond, entreprit l'examen des Écrits de Paracelse et de Van Helmont avec tant d'application, qu'il en pénétra les principes et les Mystères, qui le rendirent un savant Philosophe, et lui firent faire un tel progrès dans la Chimie, qu'il se crût assez fort pour en entreprendre la défense, contre les Médecins Galénistes qui la décriaient. C'est pourquoi il se mit à composer plusieurs Traitez en Anglais, deux entre autres, dont l'un intitulé, l'Explication de la Nature et la défense de Van Helmont, où il traite d'une manière cruelle ses Confrères, qui suivaient la Méthode Galénique, dans leur pratique ; et l'autre qu'il nomma la Pyrotechnie prouvée et éclaircie, où il propose non seulement une nouvelle Méthode pour la préparation des Remèdes, selon les principes de Van Helmont, mais où il découvre encore tous les Mystères de cet Auteur, par ce qu'il y a de plus excellent, dans la préparation des Remèdes Chimiques.
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Le lecteur digne et le vrai quêteur des secrets de nature, ne s' étonnera pas de ce que dans la vieillesse de ce monde, lorsqu'il semble que l'on ai déjà un pied dans la tombe, j'ai décidé d'écrire ce traité, bien que toutes les bibliothèques soient déjà pleines de livres à ce sujet, duquel, cependant, la plus grande partie soit fausse et souille simplement le rouge et la poudre de la philosophie. Je ne l'ai pas écrit pour mon propre plaisir, mais pour votre avantage en indiquant la base de la vérité, je pourrais vous ramener du désert impraticable à la voie juste - qui est certainement votre propre intérêt.
Autant qu'il me concerne, j'ai longtemps réfléchi sur tout ce que je cherchais à savoir à ce sujet, et n'ai pas besoin de beaucoup de livres, voyant que pendant ces vingt-deux dernières années, j'ai lu et ai relu tous les travaux qui sont tombés dans mes mains - incluant de nombreux manuscrits, ainsi que beaucoup de volumes imprimés.
Dans ce traité vous trouverez le sujet exposé et la vraie solution sera donnée, non seulement théoriquement, mais aussi d'un point de vue pratique et allégorique, avec une clarté et une lucidité comme je crois presque inégalées dans n'importe quel traité philosophique précédent.
Dans les citations, j'ai été toujours prudent de donner la référence exacte, pour que vous puissiez trouver le passage, et en le considérant diligemment, aiguiser votre compréhension. Je pourrais plus facilement composer ce traité, et me faire connaître aux Frères de la Croix D'or, si j'avais laissé de côté ces références ; mais à votre égard, je me suis décidé autrement.
Ne vous demandez pas pourquoi je cache mon nom, et refuse de vous apparaître face à face. Je suis venue d'avance, pas à l'égard de n'importe quelle gloire dérisoire ou d'éloge temporel, mais pour vous faire bon.
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Science hermétique du grand oeuvre philosophique dévoilé ; la philosophie céleste
Joseph Castelli, Patrick Pierrot, Louis Grassot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170104
La Philosophie a pris naissance avec le Monde, parce que de tout temps les hommes ont pensé, réfléchi, médité pour trouver les moyens de vivre en Société ; mais la conservation de son être propre n'était pas un objet moins intéressant, et pourrait-on penser qu'il se soit oublié pour ne s'occuper que de ce qui était autour de lui ; sujet à tant de vicissitudes, en bute à tant de maux, fait d'ailleurs pour jouir de tout ce qui l'environne, il a sans doute cherché les moyens de prévenir ou de guérir ses maladies pour conserver plus longtemps une vie toujours prête à lui échapper. Il a donc fallu raisonner sur les Êtres de l'Univers et méditer longtemps pour découvrir ce fruit de vie et cette source des richesses, capable de conduire l'homme presque à l'immortalité ; ce qui n'est point équivoque, attendu que de nos jours il existe un homme nommé Monsieur de Saint Germain, un des plus fameux Adeptes du Siècle, qui par ce précieux trésor qu'il possède, âgé de plus de quatre cents ans, est encore très valide et vit exempt de toutes les infirmités que la vieillesse occasionne, et jouit de la fortune à son gré : secondement qu'il a été annoncé dans le Journal Encyclopédique de Bouillon, le 1er février 1783, un fait qui s'est passé en Angleterre au sujet de la transmutation des métaux, par le moyen de la Poudre de Projection qui vient à l'appui de cet Ouvrage.
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Cinquante merveilleux secrets d'alchimie
Joseph Castelli, Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170111
Mon Cher Ami, Vous venez du composer un travail sur l'Alchimie pratique, ou mieux sur les éléments premiers des recherches alchimiques et vous me demandez de le présenter à nos habituels lecteurs. L'Alchimie est une haute philosophie qui se libère aisément des expériences de laboratoire. L'expérience pour l'alchimiste est seulement la présentation sur le plan matériel d'une théorie astrale ou d'un appel de forces spirituelles. La Palingénésie, les lampes au radium, les résurrections d'astraux sont les véritables travaux pratiques des alchimistes assistés par des guides spirituels. Mais ces travaux pratiques de haute spiritualité ne peuvent, s'accomplir sans un entraînement matériel, qui diffèrent des travaux courants de nos chimistes les plus éminents. Ce sont ces travaux que vous mettez à la portée des lecteurs studieux avec votre talent habituel. Il faut insister sur ce fait que le véritable travail hermétique doit être accompli sur trois plans à la fois et qu'ainsi il se différencie d'un simple travail chimique. Labora, Ora et Inventes, dit Khunrath. L'oratoire et l'exercice de la charité matérielle ou morale, la musique et son action sur les astraux, sont nécessaires à l'alchimiste autant que le laboratoire. Votre travail vient à son heure. Il avancera le temps où le chimiste et l'alchimiste se comprendront enfin et où la Science qui est Une se reconstituera intacte par l'union de ses deux pôles aujourd'hui séparés.Votre livre fera beaucoup penser et travailler. Il est donc digne et de son auteur et du maître inconnu qui vous a inspiré. Avec toutes mes félicitations, croyez-moi toujours, Mon Cher Phaneg, votre bien dévoué.
PAPUS.
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Traité du vrai secret des philosophes et de l'esprit universel du monde
Joseph Castelli, Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170128
Je ne doute point que ce livre arrivant en public ne soit rejeté de plusieurs, et reçu de peu : car les esprits humains étant communément offusqués du brouillard d'ignorance, et la multitude des aveugles surmontant beaucoup le nombre des clairvoyants, les plus rares sciences ont de tout temps été les moins connues et les plus méprisées ; soit par négligence, ou par l'avidité du gain, préférant l'utile à l'honnête. De sorte que telles gens croyant être nés pour avoir, non pour savoir, s'adonnent entièrement à la suite du lucre ; et différent fort peu des animaux qui n'ont soin que de la pâture. Mais s'ils rentraient quelquefois en eux-mêmes, illuminés de ce rayon divin de connaissance, ils trouveraient que l'aliment leur est donné pour soutien de la vie ; et la vie pour s'employer à l'inquisition de vérité pour le respect de laquelle ils sont doués de la ratiocination. Prévoyant donc que la même cause qui les abâtardit, et fait dégénérer du glorieux destin de leur naissance, pourrait produire un mépris de ce mien labeur, pour y voir étinceler quelque rayon de l'Art Chimique, (encore que ce ne soit mon but) mais parce que j'ose entreprendre de déchiffrer ce que le trois fois grand Hermès a si ouvertement enseigné dans sa table, que plusieurs excellent esprits s'y sont trouvés confus, j'ai bien voulu par cet Préface admonester les curieux qu'ils ne cherchent ici la toison d'Or, ou les pommes des Hespérides : Mais seulement une naïve description des premiers principes de Nature ; dans le riche sein de laquelle reposent tous les trésors du monde. Trésors vraiment inestimables ; et devançant d'une distance extrême tout ce que le vulgaire admire et idolâtre le plus.
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En la Soixantième Année de mon âge étant venu à bout de mon dessin dans la connaissance la plus occulte de Médecine, de Chimie et d'Alchimie, et voulant donner la main à ceux qui sont enveloppés dans un Labyrinthe d'erreurs, et qui ont été séduits par les beaux discours, ou plutôt par les rêveries de quantités de faux Alchimistes, voient et embrassent la lumière que je leur présente, pour se tirer du bourbier en sûreté, ce sont des expériences réelles que j'ai faites et que je connais, ce que tout homme expérimenté verra aisément dans de cet écrit. C'est pourquoi j'écris uniquement pour le bien du prochain et pour la gloire de Dieu, je ne laisse à un apprenti studieux aucun doute, car celui qui désire d'emporter cette toison d'or, qu'il sache que la teinture ou poudre aurifique, n'est autre chose, que l'or digéré au suprême degré de perfection, et de fixité subtile, à laquelle la nature et le travail bien conduit peut l'amener. Le caractère particulier des Ignorants n'est pas seulement de mépriser, mais encore de blâmer ouvertement les choses qu'ils ignorent, et le malheur le plus grand est quand des hommes que l'on croit doctes donnent dans le sens du peuple. Sans vouloir seulement prendre la peine d'examiner les choses de plus près, afin de discerner au moins le bon du mauvais, et la vérité du mensonge, ce qui devrait être l'unique occupation des esprits les plus solides.
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Je n'écris point une histoire suivie des opinions dont la nature de la matière a été l'objet depuis qu'elle fut considérée comme simple jusqu'au temps actuel où elle l'est, au contraire, comme complexe. Je me propose seulement de signaler des époques principales de cette histoire qui, à mon sens, n'ont pas été suffisamment distinguées les unes des autres au point de vue où je les envisage. Avant qu'il existât une science des actions moléculaires au contact apparent, la chimie, il était impossible de traiter la question de la matière eu égard à la simplicité ou à la complexité de sa nature, sans recourir à l'observation et à l'expérience telles que les a envisagées Lavoisier dans son Traité de chimie, et voilà la raison de l'opinion de sa simplicité professée dans l'antiquité qui ne connut pas la chimie. Quand on commença à s'occuper des actions moléculaires au contact apparent, la cause n'en fut point le noble désir de la science, mais un motif de franc égoïsme : d'abord celui de satisfaire l'amour de la richesse en cherchant la transmutation des métaux communs en or et en argent et celle des pierres communes en pierres précieuses ; plus tard ce fut celui de combattre la maladie en assurant la longévité au moyen des panacées, des élixirs, etc. ; des siècles d'erreurs et de déceptions s'écoulèrent avant que des hommes dé bon sens parvinssent à assurer le triomphe de la vérité sur le faux en démontrant que tout était chimérique dans cette prétendue science appelée alchimie ; enfin ce ne fut que dans la dernière moitié du XVIIIe siècle que Lavoisier eut le grand mérite de démontrer rigoureusement, par l'observation et l'expérience, que la matière est complexe et qu'un corps est réputé simple quand on ne peut en séparer plusieurs sortes de matières, principe vrai en général, mais qui, à une époque donnée, pour un corps réputé simple, n'est point-absolu, parce que toujours, à cette époque, la simplification de ce corps est relative aux moyens dont la science se trouve être alors en possession.
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La somme de la perfection de Gerber Tome 1 et Tome 2
Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170173
'ai réduit brièvement en cette Somme de la Perfection toute la Science de Chimie, ou de la Transmutation des Métaux. Dans mes autres Livres, j'en avais fait plusieurs Recueils que j'avais tirés et abrégés des Ecrits des Anciens : mais en celui-ci j'ai achevé ce que je n'avais qu'ébauché en ceux-là. J'y ai ajouté en peu de paroles ce que j'avais omis dans les autres ; j'y ai mis tout au long ce que je n'avais dit ailleurs qu'imparfaitement, et j'y ai déclaré entièrement et aux mêmes endroits ce que j'avais celé dans mes autres oeuvres. Et je l'ai fait afin de découvrir aux personnes intelligentes et sages l'accomplissement et la perfection d'une si excellente et si noble partie de la Philosophie. Ainsi, ô mon cher Fils ! Je puis t'assurer avec vérité que dans les Chapitres généraux de ce Livre, j'ai mis suffisamment le Procédé de cet Art tout entier et sans nulle diminution. Et je proteste devant Dieu, que quiconque travaillera comme ce Livre enseigne de le faire, aura la satisfaction d'avoir trouvé la véritable fin de cet Art, et d'y arriver. Mais, mon Cher, je t'avertis aussi que celui qui ignorera les Principes naturels de la Philosophie, est fort éloigné de cette Connaissance, parce que le véritable fondement, sur lequel il doit appuyer son dessein, lui manque ; comme au contraire en est bien près celui qui connaît déjà les Principes naturels des Minéraux.
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Le ciel des philosophes ; depuis les philosophes grecs jusqu'à Lavoisier inclusivement
Joseph Castelli, Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170180
Ou sont contenus les secrets de nature, et comme l'homme se peut tenir en santé, et longuement vivre, composé par Philippe Ulstade, extrait des livres de Arnauld de Villeneuve, du grand Albert Raymond Lulle, Jehan de la Roche tranchée, et plusieurs autres bons auteurs, de nouveau traduit du Latin en Français, auquel livre ont été ajoutées les figures, pour donner plus intelligence, avec la table de ce qui est contenu audit livre.
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A PARIS 1781 L'EXAMEN de l'Air a toujours été un des objets principaux de la Chimie : aussi ce fluide élastique est-il doué de tant de propriétés particulières, qu'il met ceux qui s'en occupent à ponce de faire souvent des découvertes. Nous voyons que le Feu, ce produit si admirable de la Chimie, ne saurait exister sans air. Pourrais-je m'être trompé, en entreprenant de démontrer dans ce Traité qui n'est qu'un Essai Chimique sur la doctrine du Feu, qu'il existe dans notre atmosphère un Air que l'on doit regarder comme une partie constituante du Feu, en ce qu'il contribue matériellement à la flamme, et que, par rapport à cette propriété, j'ai nommé Air du Feu. Certes, je n'aurai pas la témérité de vouloir en imposer à mes Lecteurs ; les expériences les plus sûres déposent en ma faveur. Je les ai répétées plus d'une fois ; et si je ne me trompe, j'ai assez approché du but que je m'étais proposé, d'apprendre à connaître le Feu. Cette récompense de mes (rivaux fait ma satisfaction. Je ne saurais la réserver pour moi seul, et ce motif me détermine à publier cet Ouvrages donc j'avais déjà achevé la plus grande partie lorsque les belles expériences de M. Priestley me tombèrent sous les yeux. Si la théorie de Meyer n'a pas beaucoup de sectateurs, ses expériences ont cependant leur mérite.
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Vous ayant vu douter d'une science, dont vous devriez être mieux persuadé, il m'a semblé.
Vous ayant vu douter d'une science, dont vous devriez être mieux persuadé, il m'a semblé nécessaire de vous en tracer les fondements, suivant que la Lecture des vrais Philosophes et l'expérience me l'ont enseigné. Je n'use pour cet effet d'aucune Rhétorique, jugeant superflu d'orner la matière du monde, qui est la plus belle de soi-même.
La sainte Écriture, qui est dictée par le Saint Esprit, et contient la parole du grand Dieu, méprise l'ornement, et se plait seulement aux sentences véritables et simples, l'ignorance au contraire et le mensonge, dont le père de mensonge a jeté la semence dans les Écoles modernes, veut être plâtrée d'artifices, pour cacher ses défauts, l'art et le fard sont pour les beautés imparfaites.
Vous verrez dans la suite de cette Lettre, une Physique qui paraîtra extravagante et impertinente au sens de ces mêmes Écoles, et je vous dis par avance, que le moindre Pédant la condamnera aussi hardiment que s'il l'entendait très bien, et que mes sentiments seront bannis de sa raison aussi librement qu'il pourrait faire si notre sainte science était soumise à sa juridiction.
Mais je laisse à chacun son jugement libre, et je ne veux punir les présomptueux et les ignorants, que de leurs propres qualités, qu'ils garderont pour pénitence. Aussi ne prétends-je écrire cette lettre qu'à vous qui avez la clef pour en déchiffrer le contenu mystérieux, afin que vous puissiez confirmer votre connaissance et l'appuyer sur le fondement inébranlable, peut donner gloire à Dieu, et servir votre prochain.
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Les noces chymiques de Christian Rosencreutz ; année 1489
Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170227
Tous les auteurs qui se sont spécialisés dans l'étude des écrits Rosicruciens sont d'accord pour attribuer à Jean-Valentin Andréae la paternité des « Noces Chymiques » et à le considérer comme un missionné de l'Ordre des Rose-Croix. Jean-Valentin Andréae fut un des hommes les plus savants de son temps par ses connaissances profondes dans tous les domaines de la Science, exotérique et ésotérique. L'auteur des « Noces Chymiques » est né le 17 août 1586, à Herrenberg, dans le duché de Wurtenberg. La famille d'Andréae (Les armes de la famille d'Andréae contiennent une croix de Saint-André et quatre roses.) a laissé un souvenir durable en Allemagne : son oncle, Jacques est connu sous le nom du second Luther (wetzer et welte. Dictionnaire encyclopédique de Théologie catholique. Trad. de l'ail, par J. goschler. Paris, Gaume, 1864, 25 vol. in-8. T. I, page 303.).
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L'unique avantage que je me propose de retirer de cet Ouvrage, est d'être utile au Public, en déterrant, pour ainsi dire, ces rares trésors ensevelis avec leur auteur, trésors dont la perte causait un regret sensible aux personnes sages et charitables, attendu que ce grand homme n'avait pas mis au jour ce qui lui avait acquis si justement une si grande réputation.
Car encore une fois, tout ce qui a paru jusqu'ici sous son nom, sont des lambeaux imparfaits qui ne peuvent satisfaire un homme sensé. Il faut en quelque forte s'en rapporter à la bonne foi de ceux qui nous distribuent les remèdes, ce qui n'est pas raisonnable, et qui empêche Messieurs les Médecins de s'en servir pour leurs malades.
Mais il en sera tout autrement lorsqu'ils seront sûrs d'employer les véritables Remèdes de M. de Grimaldy. Je déclare que je ne veux ni être connu, ni vendre, ni débiter ces excellents Remèdes, comptant avoir rempli mes vues en donnant au Public les véritables productions de ce célèbre Médecin.
Car quand il serait possible qu'on me déterrât dans le fond de mon cabinet et de mon laboratoire, ou un goût déterminé pour l'étude de la nature et de la science spagyrique me fait passer une partie de mon temps, je ne donnerai pas même à mes meilleurs amis aucuns de ces remèdes, sans que je sois pleinement convaincu que la personne qui veut s'en servir, le fait par l'avis et sous les yeux d'un Médecin.
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Le comte de Gabalis ou entretien sur les sciences secrètes
Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170258
C'est en 1670 que fut édité : «LE COMTE DE GABALIS OU ENTRETIEN SUR LES SCIENCES SECRETES». Si le contenu de l'ouvrage démystifie les sciences occultes (si j'étais sûr que tous mes lecteurs eussent l'esprit droit et ne trouvassent pas mauvais que je me divertisse aux dépens des fous) une lecture plus attentive peut laisser supposer que ce sont en fait les dogmes de l'Église qui sont principalement visés. Néanmoins l'Abbé de Villars révèle les rituels des sociétés secrètes : « Rose-Croix etc. ».
Même le Mot magique des grandes invocations est divulgué* et expliqué. *(Messieurs les curieux ne manqueront pas de dire que ce genre de mort est ordinaire à ceux qui ménagent mal les secrets des Sages, et que depuis que le bienheureux Raymond Lulle en a prononcé l'arrêt dans son testament, un ange exécuteur n'a jamais manqué de tordre promptement le col à tous ceux qui ont indiscrètement révélé les Mystères Philosophiques).
A t'il été initié, et trahi leurs arcanes ? On peut facilement le supposer. Si le succès de l'ouvrage lui valut d'être souvent plagié (La rôtisserie de la reine Pedauque pour ne citer que le plus célèbre) les inimitiés furent nombreuses et féroces.
En 1665 l'Abbé Montfaucon de Villars fut retrouvé assassiné sur la route de Lyon. Vengeance des Rose-Croix (sentence Vehemique), brigands, Vendetta familiale ? Le crime resta impuni.
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Les Clefs de la Philosophie Spagyrique, qui donnent la connaissance des Principes et des véritables Opérations de cet Art dans les Mixtes des trois genres.
La véritable Chymie, la Spagyrie ou Alchimie, sépare la substance pure de chaque mixte de tout ce qu'il a d'impur ou étranger.
Le, ou le modèle de cet art sublime, n'est autre que la nature elle-même, qui pour la conservation des individus qu'elle spécifie, sépare incessamment les substances hétérogènes : Tous ces efforts dans chaque être se terminent à cette fin.
L'art plus puissant que la nature, par les mêmes voies qu'elle lui marque, dégage plus parfaitement les vertus naturelles des corps de tout ce qui leur titi sait obstacle ; il amplifie leur sphère d'activité, et rassemble les principes qui lus vivifient.
Telles sont les vues de Chimie : l'exemple de la nature, qui semble exercer cet art dans l'ouvrage de la nutrition, comme on voit par les grossièretés qu'elle rejette qui étaient contenues dans les aliments et par les superfluités de toutes les digestions, dont elle se décharge par les couloirs destinés à cet effet.
Les opérations de la nature ne diffèrent qu'en termes seulement des opérations de la Spagyrie. Celles-ci sont : 10 Calcination, 20 Putréfaction, 30 Solution, 40 Distillation, 50 Sublimation, 60 Union, 70 Coagulation ou fixation.
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L'HOMME, candide lecteur, est, de l'avis de tous, un abrégé de l'univers par la manière dont il est composé.
L'HOMME est destiné à vivre trois genres de vies, à savoir, la vie végétative dans le sein maternel où il croît et augmente à la manière d'une plante ; la vie sensible, qu'il mène dans ce monde où il est conduit surtout par ses sens, comme les autres animaux dont il diffère en ce qu'il commence à se servir de son intelligence, bien que d'une façon imparfaite ; et enfin la vie intelligible, dans l'autre monde, auprès de Dieu et des intelligences qui l'assistent ou bons Anges.
Dans la vie présente, plus quelqu'un approche de la nature divine, plus il trouve de joie et de plaisir dans les choses qui doivent être explorées à l'aide de l'intelligence, réalités subtiles, merveilleuses et rares.
Au contraire, plus quelqu'un penche vers la catégorie des bêtes sans raison, et moins il est attiré par ces réalités, et plus il est assujetti à une manière de sentir corporelle.
Nous pouvons voir des exemples de ces deux sortes d'existences : quelques-uns, les plus savants, formés par les arts et les sciences, s'adonnent au premier genre de vie ; la plupart se livrent au second, c'est-à-dire aux plaisirs du corps, à la débauche, à la gourmandise, à la magnificence extérieure et aux choses analogues.
Pour développer l'intelligence, Dieu a caché dans la nature une infinité de secrets (arcanà) que l'on extrait, comme le feu du silex, et que l'on met en pratique, grâce à toutes sortes de sciences et d'arts.
Parmi eux, les secrets chymiques ne sont pas les derniers mais bien les premiers et les plus précieux de tous, après la recherche des choses divines.
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L'alchimie et les alchimistes ; essai historique et critique sur la philosophie hermétique
Patrick Pierrot, Joseph Castelli, Louis Figuier
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170289
Malgré le profond discrédit dans lequel elle est tombée depuis la fin du XVIIIème siècle, l'alchimie n'a pas perdu le privilège d'éveiller la curiosité et de séduire l'imagination. Le mystère qui l'enveloppe, le côté merveilleux que l'on prête à ses doctrines, le renom fantastique qui s'attache à la mémoire de ses adeptes, tout cet ensemble à demi voilé de réalités et d'illusions, de vérités et de chimères, exerce encore sur certains esprits un singulier prestige. Aussi, depuis Aurélius Augurelle, qui composa, en 1514, son poème latin Chrysopoïa jusqu'à l'auteur de Faust, les poètes et les faiseurs de légendes n'ont pas manqué d'aller puiser à cette source féconde, et l'imagination a régné sans partage dans ce curieux domaine, dont les savants négligeaient l'exploration. L'alchimie est la partie la moins connue de l'histoire des sciences. L'obscurité des écrits hermétiques, l'opinion généralement répandue que les recherches relatives à la pierre philosophale et à la transmutation des métaux ne sont qu'un assemblage d'absurdités et de folies, ont détourné de ce sujet l'attention des savants. On peut cependant écarter sans trop de peine les difficultés que le style obscur des alchimistes oppose à l'examen de leurs idées. Quant à l'opinion qui condamne tous leurs travaux comme insensés ou ridicules, sur beaucoup de points elle est fausse, sur presque tous elle est exagérée. L'alchimie fut-elle, d'ailleurs, le plus insigne monument de la folie des hommes, son étude n'en serait point encore à négliger. Il est bon de suivre l'activité de la pensée jusque dans ses aberrations les plus étranges. Détourner les yeux des égarements de l'humanité, ce n'est point la servir ; rechercher, au contraire, en quels abîmes a pu tomber la raison, c'est ajouter à l'orgueil légitime que ses triomphes nous inspirent. Disons enfin que l'alchimie est la mère de la chimie moderne ; les travaux des adeptes d'Hermès ont fourni la base de l'édifice actuel des sciences chimiques. Ces doctrines intéressent donc l'histoire des sciences autant que celle de la philosophie. L'ouvrage, ou plutôt l'essai que je soumets au jugement du public, a pour but d'attirer l'attention sur cette période de la science des temps passés.
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Traitant e la théorie et de la pratique de cette science, ainsi que de plusieurs autres opérations indispensables, pour Parvenir à trouver la Pierre Philosophale, ou transmutations métalliques, lesquelles ont été cachées jusqu'à ce jour dans tous les écrits des philosophes hermétiques.
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L'escalier des sages ; Barent Coenders van Helpen
Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170319
Puisqu'il semble que le Monde, à présent est charmé d'un si grand désir de posséder des trésors d'or et d'argent, et que les hommes n'emploient leurs esprits à rien, avec plus de zèle, qu'a tâcher d'acquérir des grands biens et des grandes richesses, afin de satisfaire, s'il est possible, à cette furieuse famine qu'ils ont après l'argent, et qu'il viennent pour cela faire peu de cas, et même à mépriser les plus grands bien, qui doivent véritablement être désirés ; à savoir la vraie sapience, qui consiste dans la connaissance de Dieu leur Créateur, et leur Premier Etre, et dans celle de ses créatures, laquelle, encore qu'elle soit plus haute et la plus nécessaire de toutes, ils la regardent de travers, comme superflue, et d'une façon tellement dédaigneuse, que, lorsqu'on vient à découvrir la vraie Philosophie, on ose bien effrontément répondre : Non est de pane lucrando, c'est à dire : ce n'est pas pour gagner du pain, ou pour faire profit. Ces sortes de gens ne pensent à rien qu'aux paroles très salutaires de Salustre : Non oportet nos vitam silentio transire veluti pecora, sed studebimus memoriam nostram quam maxime longam essicere.
C'est-à-dire : Il ne faut pas que nous passions la vie sous silence, comme sont les bêtes, mais nous devons nous étudier, de faire en sorte, que l'on se souvienne de nous aussi longtemps qu'il est possible
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Histoire universelle de la physique et de la chimie
Patrick Pierrot
- Castelli
- 1 Février 2007
- 9782353170326
Tout ce qui tombe sous les sens, tout ce dont la science s'occupe, peut se résumer en ces deux mots : matière et mouvement. De là découle une division naturelle, particulièrement applicable à la physique. Cette division est si simple, qu'il y a lieu de s'étonner qu'on n'en ait pas encore fait usage. Comme elle se déduit de l'histoire même de la science, nous ne saurions mieux faire que de l'employer ici.
Le premier livre de cette histoire aura donc pour objet les propriétés générales de la matière qui compose notre globe. C'est là que notre vie est pour ainsi dire implantée et que nous pouvons nous livrer directement à tous les genres d'investigation.
Dans le second livre, nous traiterons du mouvement et de ses transformations, qui, en nous rattachant à la continuité infinie, font du globe terrestre une molécule de l'univers. Cette économie de l'ouvrage ne préjuge en rien la question de savoir si la matière et le mouvement, unis dans leurs manifestations, sont, en réalité, absolument inséparables.
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Recettes du Nord de la France
Pierrot de Lille, Patrick Villechaize, Sébastien Merdrignac
- Ouest-France
- 16 Février 2024
- 9782737389641
Entrées, plats, desserts, cet ouvrage vous propose une trentaine de recettes incontournables de la gastronomie du Nord de la France : ficelle picarde, moules marinières, beultekaze dunkerquois, gâteau battu, tarte au suc'roux...
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Aimer la cuisine du Nord Pas-de-Calais et de la Picardie
Pierrot de Lille, Patrick Villechaize
- Ouest-France
- 14 Février 2012
- 9782737356650
Soupe de moules au potiron, croquettes de crevettes, flamiche au maroilles, soissoulet (cassoulet aux haricots de Soissons), potjevleesch, gaufres fourrées à la vergeoise.
Autant de recettes que Pierre Coucke et Patrick Villechaize livrent à vos papilles. Le chef flamand comme le producteur de l'émission de France 3 Goûtez-moi ça ont à coeur de promouvoir et de transmettre l'identité gastronomique du Nord Pas-de-Calais et de la Picardie. Ces recettes appétissantes et pleines d'imagination proposent, de l'entrée jusqu'au dessert, des plats authentiques à base d'ingrédients locaux, à déguster sans modération.