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Oeuvre de jeunesse, Northanger Abbey sera finalement publié un an après la mort de Jane Austen, en 1817, dans le même volume que Persuasion.
Northanger Abbey est un roman singulier, plus complexe qu'il ne paraît. L'intrigue pourrait se résumer simplement. Conduite à Bath pour y faire ses débuts dans la vie, Catherine Morland y rencontre plusieurs jeunes gens. L'un d'eux, Henry Tilney, se révèle être " comme Catherine elle-même " un fervent lecteur de romans gothiques. Il lui propose un séjour dans la demeure familiale : l'abbaye de Northanger. Comment refuser ? Une abbaye ! Des ruines gothiques ! Notre héroïne, à l'imagination débridée par ses lectures, ne sait plus à quel indice se vouer. Le coffre, dans sa chambre, contient-il un manuscrit ancien mystérieux ? La mère de Tilney est-elle morte de mort naturelle ? Est-elle bien morte, d'ailleurs le vieux général Tilney ne serait-il pas un sinistre bourreauoe Et ces couloirs, ces portes fermées, ces ailes à l'accès interdit... Réalité et fiction s'entremêlent pour notre plus grande joie jusqu'à ce que la réalité retrouve finalement ses droits et nos héros, satisfaction, dans un happy end.
Si Northanger Abbey se moque ironiquement des travers du roman gothique, de ses invraisemblances, de la crédulité de ses lecteurs, il n'en demeure pas moins un plaidoyer vibrant pour le genre romanesque, lieu unique d'imaginaire et d'émotion.
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Strange case of dr. jekyll et mr. hyde ; essays of the art of writing
Stevenson R L
- Zulma
- Zulma Classics
- 21 Janvier 2005
- 9782843042898
The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde Paru trois ans après Treasure Island, The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde eut un retentissement encore plus large et valut à son auteur son indépendance financière. Le livre fut publié simultanément en Angleterre (Longmans, Green, and Co) et aux Etats-Unis (Charles Scribner), en janvier 1886.
Au coeur de la nuit, une porte s'ouvre laissant échapper un monstre, incarnation du mal absolu. Dans une rue presque déserte, cet homme, à l'indescriptible bestialité, bouscule et piétine sauvagement une enfant. Dans le labyrinthe de récits croisés que Stevenson bâtit autour de cette première scène, apparaît bientôt l'une des figures les plus connues, et cependant les plus opaques, de la littérature britannique. L'assaillant, un certain Hyde, s'avère être un familier du docteur Henry Jekyll, médecin à la réputation sans tâche. Dans ce monde de vieux garçons cinquantenaires, les apparitions sporadiques du jeune Edward Hyde, criminel, énergique et cependant débile de corps, provoquent une onde de choc et une enquête dont l'aboutissement coïncide avec l'accomplissement du destin double de Jekyll et de Hyde, qui ne font, comme chacun sait, qu'un seul. Le docteur Jekyll, dans le secret de son laboratoire, a voulu séparer en l'homme le bien du mal, s'est choisi comme terrain d'expérience, et n'a réussi à isoler en lui-même que son Autre mauvais.
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Lady eleanore's mantle ; other tales of mystery
Nathaniel Hawthorne
- Zulma
- 21 Janvier 2005
- 9782843043079
Lady Eleanore's Mantle and Other Tales of Mystery
Lady Eleanore's Mantle et The Prophetic Pictures sont tirées du recueil de nouvelles Twice-Told Tales (1837/42). The Birthmark et Rappacini's Daughter sont extraites de Mosses From an Old Manse (1846), écrit au presbytère de Concord appartenant à Emerson.
Le Manteau de lady Eleanore.
Dès son arrivée d'Angleterre, lady Eleanore et son escorte croisent un cortège funèbre, le glas sonne, c'est la mort qui rôde. Indifférente au jeune homme qui se morfond d'amour pour elle, lady Eleanore refuse de tremper les lèvres dans la coupe de vin qu'il lui tend. Cette arrogance, ce manque de compassion sont un péché, au regard de l'humanité. Une épidémie de peste se répand dans la haute société comme dans les rues basses de Cornhill. Protégé de la contagion par sa folie, le jeune homme accède à la chambre où lady Eleanore se meurt - déchue, perdue par trop d'orgueil, autant haïe qu'elle fut admirée, car le manteau rapporté de Londres est l'instrument, métaphorique comme réel, de la contamination.
Les portraits prophétiques.
A la veille de leur mariage, Walter et Elinore font réaliser leur portrait par un célèbre peintre...
La tache de naissance.
Le mari de Georgina, un savant alchimiste, entreprend d'ôter une tache de naissance qui lui semble odieusement défigurer la beauté sans cela parfaite de sa jeune épouse.
La fille de Rappacini.
Le docteur Rappacini a fait de sa fille une plante merveilleuse et vénéneuse. Comme la Béatrice de Dante dont elle a le nom, elle guide son amoureux à travers les cercles de l'Enfer - lui assurant, non le salut, mais la perdition.
Écrites dans une langue poétique majestueuse et envoûtante, ces quatre histoires étranges constituent autant de variations sur le thème de la lutte entre le bien et le mal - quatre préfigurations, en quelque sorte, de la Lettre écarlate . Car ce sont ici les femmes qui portent le sceau du destin, victimes d'elles-mêmes ou de leur soumission.
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Oscar Wilde publie son seul et unique roman en 1890 : c'est une commande du magazine américain Lippincott's, qui le livre en feuilleton. L'année suivante, Wilde révise le texte, le censure même, tout en l'augmentant de 7 chapitres, et le publie en volume à Londres. Le succès est immédiat... le scandale aussi !
Dorian Gray, un pur et beau jeune homme, est présenté au cynique Lord Henry Wotton par le truchement de son portrait, auquel l'artiste Basil Hallward met la dernière touche. L'artiste a révélé au jeune homme sa beauté et le pouvoir de celle-ci, première corruption. Wotton prend la relève avec l'énergie de l'esthète. Empoisonné par ses mots, Dorian se précipite dans une vie d'autant plus vouée au plaisir des sens qu'il n'en garde trace ni dans son corps, ni dans son âme. C'est le portrait qui vit dans sa chair de toile les infortunes du vice. Tout autour de Dorian on détourne la tête, on se suicide, on s'exile... Ce paria veule, sublime et désirable résume en un seul personnage quelques-unes des grandes figures romanesques du XIXe siècle. Il est l'homme qui ne vieillit pas et que son double accable, accuse et finit par tuer, horrible destinée familière aux lecteurs de P?, de James Hogg ou de Stevenson.
Le Déclin du mensonge A ceux qui seraient tentés de voir en Dorian Gray, en Wotton ou Hallward quelque ressemblance avec Wilde, l'auteur du Decay of Lying a répondu par avance : l'art est un voile plutôt qu'un miroir.
La vie imite l'art bien plus que l'art n'imite la vie, telle est l'ultime théorie du Decay of Lying. Voilà qui jette sur les dernières années de l'auteur une ironique lumière. En 1891, Wilde rencontre le jeune Alfred Douglas. Cette rencontre passionnelle poussera efficacement le poète au suicide social, à la prison, à l'exil, à la mort prématurée dans un hôtel parisien. « Imitation accidentelle », qui colore en retour, s'il en était besoin, les scènes quasi gothiques du Portrait de Dorian Gray.
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Ce roman singulier parut en feuilleton en 1892 sous le titre The Pursuit of the Well-Beloved entre Tess of the d'Urbervilles (1891) et Jude the Obscure (1895). Il fut profondément remanié à plusieurs reprises, avant d'être publié en volume en 1897. Mais ce n'est qu'en 1912 qu'il fut enfin publié dans sa version définitive, à une époque où Hardy a définitivement abandonné le roman pour la poésie.
Jeune sculpteur de vingt ans, Jocelyn Pierston revient sur les lieux de son enfance, dans le Wessex, un comté littéraire qui se déploie dans les romans et les nouvelles de Thomas Hardy. La vie sentimentale de Pierston est une poursuite perpétuelle de celle qu'il nomme la déesse, la Bien-Aimée. Celle-ci se révèle tour à tour en diverses femmes. En revoyant Avice, sa voisine d'enfance devenue jeune fille, Pierston découvre que la Bienaimée s'est incarnée dans ce corps simple et beau, sculpté dans la pierre du pays. Il propose à Avice de l'épouser, elle accepte, puis se dérobe au dernier moment... Vingt ans plus tard, toujours en quête de la Bienaimée, le jeune homme âgé maintenant de quarante ans s'éprend de la fille d'Avice, puis vingt ans plus tard, de sa petite-fille. Absorbé dans cette spirale sans fin, Jocelyn Pierston est saisi de vertige. Comme si le temps n'existait pas, comme si l'histoire était vouée à se répéter.
S'étonnera-t-on que l'histoire ait fasciné Proust ? Dans la poursuite d'Avice I, II et III, comme Hardy les nomme avec humour, on peut voir l'annonce du lien qui unit Odette et Gilberte (la mère et la fille), et qui marque le temps, entre autres signes, dans la Recherche du temps perdu. Proust lui-même écrit dans une lettre à Robert de Billy en 1910, après avoir lu la Bien-aimée et alors que la Recherche, présente dans l'esprit de son auteur, est encore à l'état d'esquisse: « Une très belle chose qui ressemble malheureusement (en mille fois mieux) à ce que je fais. » Alicia's Diary Une courte et belle nouvelle pour reprendre en miroir le thème, cette fois, du bien-aimé...
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Le marin Marlow est attiré depuis l'enfance par un grand fleuve d'Afrique noire encore inexploré, qui sur la carte a la forme d'un serpent. Parvenu à l'âge adulte, il obtient d'une compagnie exploitant cette région le commandement d'un bateau destiné au transport de l'ivoire. Après une longue navigation qui tourne au cauchemar, Marlow parvient au siège
de la compagnie, situé à l'intérieur des terres. Là tout n'est que désordre et désolation.
Tout en remontant le fleuve, il se lance à la recherche d'un dénommé Mister Kurtz, agent de la compagnie, dont on est depuis longtemps sans nouvelles. Cette quête prend vite le caractère symbolique de celle des origines du monde. Un voyage hors du temps, ponctué par les cris des sauvages alentour. Ces sauvages qui retiennent Mister Kurtz devenu pour eux une sorte de divinité. Parti avec pour but d'évangéliser les sauvages, Kurtz, quasi fou et barbare, malade et presque mourant, ne veut plus quitter la forêt. Marlow parvient toutefois à le ramener. À la mort de Kurtz, il découvre un paquet de lettres appartenant à sa fiancée qu'il décide de lui restituer. Lorsqu'il la rencontre, il renonce à lui avouer la vérité et lui dit que Kurtz est mort en prononçant son nom.
Un récit captivant par ses descriptions d'une nature vierge et ténébreuse, très sensuel, épousant les mystères de la jungle. Avec la figure emblématique de Kurtz qui semble incarner la bête que l'homme civilisé cache au fond de lui, et signifie sans nul doute la dégradation de l'homme blanc de l'ère coloniale. Une figure mythique transposée au cinéma par Francis Ford Coppola sur fond de guerre du Viêt Nam dans Apocalypse now (1979).
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a young boy poring over a map on a rainy afternoon.
an old sea-chest full of tobacco, pistols and doubloons. a parrot named "cap'n flint" after the famous buccaneer,a blind man's stick tapping upon a frozen road. a black spot on a paper meaning death. a schooner named hispaniola... those are some of the most unforgettable and exciting images derived from treasure island, the most famous adventure novel ever written.